Les boulets de canon à Nice
Vous êtes en vacances à Nice pour visiter la région ou alors pour apprendre le français ?
Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir quelques secrets de Nice que seuls les initiés connaissent ?
Aujourd’hui nous vous livrons un de ces premiers secrets, qui fait partie de notre « Visite insolite de la ville » que nous proposons à nos étudiants plusieurs fois par an dans le cadre des activités après le cours de langue française.
« Les boulets de canon de la vieille-ville »
À plusieurs endroits dans la vielle-ville de Nice, des boulets de canon sont visibles.
Tout d’abord, si vous démarrez votre visite à la Place Garibaldi, rendez-vous devant la façade de la Chapelle du Très-Saint-Sépulcre-des-Pénitents-Bleus et vous verrez 3 boulets de canon dans le mur.
Ce sont les plus visibles lors de votre arrivée à Nice, et en même temps vous pouvez admirer la Place Garibaldi, cette jolie place aux couleurs lumineuses et avec de nombreux trompe-l’œil.
Ensuite, vous pouvez entrer dans la vieille-ville de Nice et vous dirigez vers la Rue Droite.
À l’angle de la rue Droite et de la rue de la Loge, il faut lever les yeux et vous vous trouverez nez à nez avec un des autres boulets de canon de la ville de Nice. De chaque côté du boulet, vous verrez une plaque explicative en 2 langues.
La première est en langue française et la seconde est en nissart. Le nissart est la langue originale de Nice, même si aujourd’hui seulement environ 1000 personnes parlent cette langue, elle est toujours très importante dans la culture niçoise. C’est d’ailleurs pour cela que chaque rue dans la vieille-ville de Nice possède une pancarte bilingue : française – nissart.
Alors quelle est l’histoire de ces boulets de canon ?
Il a été tiré au XVIème siècle par un bateau de la flotte turque qui a attaqué la ville de Nice en 1543.
Mais avant tout, ce boulet de canon nous permet de raconter l’histoire d’une des héroïnes de la ville : Catherine Ségurane. Elle possède même une rue à son nom dans le quartier du port.
Qu’a t’elle fait ?
Et bien, lors de l’attaque des turcs le 15 Août, elle a assommé d’un coup de battoir à linge le porte drapeau des turcs. Elle était lavandière, c’est à dire qu’elle faisait la lessive. L’histoire raconte qu’après l’avoir assommé elle a soulevé son jupon et les assaillants ont eu tellement peur de ce qu’ils ont vu qu’ils ont fui !
Drôle d’histoire n’est-ce pas ?
Si vous avez envie d’en savoir plus sur Nice ou sur la langue française, n’hésitez pas à venir passer un séjour dans notre école de langue à Nice !
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